• Chapitre 1

    …Elle se réveilla. Kyanda se réveilla comme chaque matin dans la peur. Ce rêve tant cruel, la hantait depuis ses quatre ans. Le commencement de sa vie.

    Il y a treize années de cela, elle s’était réveillé dans un lit entouré de servantes qui soignaient des brulures qui avaient abimés son jeune corps. Lorsqu’elle avait repris connaissance, son seul souhait était de mourir. La douleur avait emplis tous son esprit. Les blessures étaient trop profondes et trop étendues pour un enfant de son âge. Elle réussit à souffler une prière dont les deux seuls mots prononcés avaient été : « tuez-moi ». Les servantes continuaient leurs tâches ignorant la demande de la petite entre la vie et la mort. Soudain une femme plutôt âgée, franchi la porte d’un pas sec. Son regard foudroyant s’abattît sur les servantes qui s’empressèrent alors de quitter la chambre. Lorsque la pièce fut vide, la femme fit entrer un vieil homme hanté par la vieillesse. Il se tenait courbé avec une canne à la main, son visage ridé par le temps soutenait une expression de bonheur, de joie. Ses yeux brillaient d’une force immense. Par des petits pas rapides mais difficiles, il s’approcha du lit où était allongée l’enfant. Il s’assit à coté d’elle, dégagea doucement les cheveux rouge qui caché son front de sa main tremblante, laissa échapper une larme qui se déposa sur la petite joue brulée de kyanda.

    C’était les premiers souvenirs de kyanda. Pendant ses treize ans passés, elle avait donc été élevé pas le Roi sylon, son grand père. Cette homme qui lui avait sauvé la vie et prit soin d’elle. Celui qui avait montré tant de joie à son réveil. Elle lui était reconnaissante de tous ce qu’il avait fait pour elle. Quand à la femme qui avait fait sortir les servantes lors de son enfance, n’était d’autre qu’astinella la nouvelle épouse du roi. Derrière ses regards secs et son haut titre de noblesse, elle n’en demeurait pas moins une femme aimable, aimante et polie. D’où le respect qui lui était donné.

    Aujourd’hui kyanda était nommé princesse des six royaumes. Un rôle que beaucoup de rois envieraient. Mais sylon le roi de Salvéa se doutait bien que se poste ferait bien des envieux et souhaiteraient donc par tous les moyens possible d’éliminer sa petite fille. C’est pour cela que depuis son plus jeune âge, kyanda apprend l’art de se servir d’une épée et que le jour de ses quinze ans il lui avait offert le poste de commandante de l’armée de Salvéa. Se grade n’était pas offert a une débutante, Sylon et l’ancien chef estimaient qu’elle le méritait. Ses capacités au combat étaient incroyables. Elle possédait une métrise entière de l’épée et de l’arc et son pouvoir de prémonition lui permettait d’anticiper chaque gestes de son adversaire. Sylon avait prouvé a tout son royaume que la fille de son fils était capable d’accomplir énormément de choses. Son esprit fou l’avait amené à prouver ses dits en organisant un combat assassin le jour du dixième anniversaire de kyanda.

    C’était dans une grande salle. Le roi avait réunis la famille de son deuxième fils, weyner, son épouse, Gaia, et sa fille, zéphire qui avait juste treize ans a l’époque. L’ancien chef de l’armée et le roi de Falio étaient présent ainsi que tous les membres du château.  Face a l’enfant de dix ans se tenait un homme immense, un meurtrier condamnait a mort. Kyanda prit peur à la vue de son adversaire. Les deux gardes retirèrent les chaines du détenu. Kyanda voulut s’enfuir mais quelque chose en elle la paralysa. Un hurlement bestial retenti dans toute la salle et le fauve se dirigea à toutes allures sur la fillette telle un lion se jetant sur sa proie. Elle ne bougea pas, son regard se vida. Pendant un court instant ses yeux avaient perdus tous leurs éclats, et tous les spectateurs avaient retenus leurs souffles en ne la voyant toujours pas bouger. Lorsqu’elle fut de nouveau consciente l’homme était étendu sur carrelage de la salle. Le sol blanc était taché de quelques goutes de sang. Quand a elle, elle se trouvait à un mètre seulement de son adversaire. Dès qu’il fut à nouveau debout, deux épées apparurent dans chaque main de l’assassin. Il commença à attaquer kyanda qui elle évita le premier coup en donnant un coup de pied au niveau de son poignet droit. Ceci le désarma d’une épée qui tomba lourdement sur le sol. Elle s’en saisit rapidement et désarma fièrement l’homme qui en voulait à sa vie pour sauver la sienne. Les deux épées en main kyanda le fit se mettre à genou. Le regard de l’enfant s’était de nouveau vidé durant l’action. Il s’exécuta conscient de sa défaite. Les deux paumes de ses mains l’une contre l’autre, faisant une dernière prière. Kyanda interrogea son grand père du regard afin de savoir si elle devait exécuter son adversaire. Elle détourna la tête puis plaça le bout de son épée sur le cœur de l’homme. Il leva un visage incrusté de désespoir en lui lançant un regard, la suppliant de lui laisser la vie sauve.

    -           Je ne fais qu’obéir, soupira telle.

    Elle poussa violement l’épée et déposa le corps doucement a terre. Tous les spectateurs avaient été éblouis par le combat. Le roi de Falio et le commandant de l’armée c’étaient même levé pour applaudir la fillette. Zéphire avait ouvert les yeux, Gaia lança un sourire de félicitation à sa nièce et weyner et sylon discutaient joyeusement sur le déroulement du combat.

    *****

     

    Les rideaux de sa chambre laissaient entrer un rayon de clarté ce qui amena kyanda à sortir de son lit. Elle poussa les lourdes couvertures avec aisances et posa ses pieds nus sur le carrelage froid tout en laissant échapper un léger frisson. Elle s’avança vers la fenêtre et fit pénétrer entièrement la lumière. La douce chaleur du soleil se posa délicatement sur sa peau. Une envie soudaine la parcourue. Elle sortit de ses appartements, dévala les escaliers et se dirigea vers la porte principale. Dès qu’elle eût franchi le seuil qui la séparait de la grande cour, le vent vînt soulever ses longs cheveux. Elle avança vers la fontaine qui se trouvait à une centaine de mettre devant elle, en plein centre. Kyanda s’assit sur le rebord afin d’y contempler l’eau reflétant son visage. Son teint apparaissait épanoui dès le levé du soleil, son front caché par quelques mèches de sa chevelure couleur sang faisait ressortir ses si belles prunelles d’un vert émeraude pétillant de vie. Elle saisit l’eau filant entre ses mains et s’éclaboussa avec. Maladroitement, des gouttes vinrent tâcher sa robe. Une robe blanche à fines bretelles tressées. Elle descendait de manière à laisser apparaitre ses genoux, tout en moulant gracieusement sa silhouette menue. Elle lui allait parfaitement.

    Les personnes qui marchaient autour d’elle, lui lançaient des regards moqueurs parfois même méchants mais toujours accompagné de jalousie. Kyanda possédait une beauté presque irréel que beaucoup de femme enviaient. Les hommes ne haïssaient pas la jeune fille, ils étaient plutôt intrigués par ses capacités et attirés phisiquement. Evidemment bon nombre d’entre eux souhaité sa place en tant que chef d’armée mais le plupart la respécté. La noblesse qui passait dans la cour avait échangé a la vue de la princesse de nombreuses messes basses. Kyanda avait saisi la plus par de leurs réflexions. « Elle n’a pas d’amis ! », « regardez la donc, en robe de nuit en public »,  « Elle fait honte a Salvéa ! Qu’elle retourne sur son île ! ».

     De la méchanceté gratuite par pure jalousie, pensa kyanda. Elle trouvait que ces hypocrites qui lui lançaient sans cesse des sourires faux  devraient plutôt la juger sur ses réels défauts que sur ses qualités. Un éclair de colère la traversa, la conduisant à se mettre debout sur le bord  extrêmement glissant de la fontaine.

    -          Je n’ai pas d’amis ?! s’écria telle, Mais vous en avez-vous ?! Sont-ils réellement vos amis ou es ce juste du paraître ?! Savez-vous s’ils ne vous critiquent pas dans votre dos ?! Des personnes circulent habillé aussi modestement que moi et vous ne les embêtez pas sur le fait qu’ils ne se vêtissent pas mieux ! Quoi que certaines ne doivent pas s’en priver ! Et puis si je descends en robe de nuit pour admirer cette belle journée ensoleillé, qu’es ce que cela peut vous importer ?! Et vous !

    Une grande femme brune regarda autour d’elle. Personne. Tout le monde c’était écarté.

    -          Oui vous comtesse Loanna ! Rappelez moi ce que votre mère a du faire pour que votre statut soit conservé ! Avez-vous osé dire à votre sœur, lui avouer que son père était un homme qui payait votre mère afin que « normalement » seul vous deveniez comtesse. Alors si je fais honte a Salvéa, vous qu’en faites vous ?!

    Une jeune fille tout juste âgée de seize ans commença à pleurer et s’écrier sur la femme que kyanda avait citée. L’adolescente se trouvait être très jolie et doté d’un charme qui ne devait sans doute pas laisser indifférent les jeunes hommes de son âge. Ses cheveux blonds formaient de jolies boucles chaque une plus jolies les unes que les autres. Ses yeux bleus turquoise ressortaient de son beau visage ovale. Mais la fureur avait entièrement pris possession d’elle. Ses traits étaient durs et des larmes inondaient son visage lui brouillant ainsi la vue. Kyanda remarqua que tout le monde regardait la scène et que ceci rendait mal à l’aise la jeune fille colérique et trahi. Elle fit donc un pas en arrière qui l’entraina dans l’eau. Tous détournèrent la tête et se mirent à rire, se moquer de la chute de kyanda. Pendant ce temps la petite blonde aux bouclettes avait pu s’éclipser sans que personne ci ce n’est kyanda ne la remarque. Alors que personne ne se décidait d’aider kyanda, un jeune homme lui tendit la main afin de la relever. Il lui lança un sourire chaleureux. Ses yeux noisettes assortis à ses cheveux laissèrent kyanda bouche bée. Il lui demande alors si elle allait bien. Elle acquiesça accompagné d’un sourire gêné. Tous les yeux des personnes présentent dans la cours –environ cinq cents- étaient rivés sur les deux individus. Kyanda s’appuya sur l’épaule de l’inconnu afin de se hisser de nouveau sur le bord de la fameuse fontaine.

    -          Merci de m’avoir aidée ! lança telle ironiquement aux témoins de la scène.

    Elle redescendit avec grâce, remercia le jeune homme et retourna a ses appartements.

    Lorsqu’elle ouvrit la porte, devant elle se postait Zéphire sa cousine et Siko sa gouvernante. Siko était une femme âgée. Ses cheveux gris allaient avec ses yeux de même couleurs, de nombreuses rides laissaient paraître mais elle les assumait très bien. Pour elle c’était un signe de sagesse. Le roi l’avait d’ailleurs choisi pour ses traits là. Il savait qu’elle pourrait apporter beaucoup à l’éducation de kyanda.  La vieille femme avait souvent cru qu’elle avait échoué dans la mission que le roi lui avait confiée. En effet, Kyanda disposait d’un grand orgueil et se trouvait très lunatique. Mais Sylon n’avait jamais critiqué ces deux défauts. Il pensait même que cela serait un atout pour son avenir. Zephire, elle, avait une image différente de sa cousine. Elle savait que kyanda possédait un destin qui resterait gravé dans les mémoires. Zephire, cette petite brunette de vingt ans à présent, savait exactement ce que réservait le futur à chacun de ses proches. Cependant, elle avait décidé de garder son don secret. Ce qu’elle savait de l’avenir ne provenait pas d’une vision. C’étaient des pré-sentiments qui se révélaient réels au fur et à mesure que le temps s’écoulait. Elle ne pouvait se permettre d’aller contre le destin. Elle savait mais elle ne pouvait pas intervenir contrairement à Kyanda. Sa cousine voyait clairement ce qu'il se produirait. Elle voyait la scène avec tous les détails. Elle était comme projeté dans le futur tout en restant dans le présent. Elle pouvait se permettre de modifier ce qu’elle voyait. Aucune barrière l’en empêcher. Zephire avait déjà tenté d’éviter un drame. Le meurtre de Dana. Sa grand-mère, première épouse du roi. Mais ca tentative avait été un échec car malgré ses efforts, elle avait tout de même était assassiné. Elle c’était retrouvé face a l’assassin, elle avait essayé de protégé la reine mais  elle avait été comme fantôme.

    Kyanda examina sa chambre et aperçue sur son lit plusieurs dizaines de paquets chacun entouré d’un ruban sur lequel était accroché une carte.

    -          Que font autant de paquets sur mon matelas ? interrogea telle.

    Zephire prit la parole sur une voie qu’elle essaya de maintenir calme.

    -          Trente hommes ont déposé ceci, elle désigna les boites et reprit, contenant une robe.

    -          Je ne pourrai pas toute les mettre se soir, rigola kyanda.

    -          Celle que vous choisirez, continua Siko, sera celle de l’homme que vous devrez épouser.

    -          Mais je ne vais pas épouser un homme que je n’aime pas ! s’emporta la jeune fille. Qu’ils gardent leurs robes ! flute ! je ne vais pas faire ce que l’on m’impose et qui est en plus injuste !  j’ai aussi mon opinion !

    -          Je suis désolé cousine, bonne anniversaire.

    A peine Zéphire avait posé ses derniers mots qu’elle sortit de la pièce suivit de Siko laissant Kyanda seule dans sa chambre. La jeune fille avança vers son lit et saisit entre ses doigts les étiquettes. Sur chacune d’entre elles était inscrit de beaux mots d’amours « Du compte Assio votre futur époux »,  «  De monsieur Agure qui vous aime et vous embrasse tendrement » etc. Tous synonymes de mariage. Cela venait de comptes, seigneurs, ou encore d’un roi. Le roi d’Amoti.

    On frappa à la porte.

    -          J’arrive. Cria kyanda, tout en se dirigeant vers la porte pour ouvrir.

    Personne. Un paquet sur le paillasson vert cachait le  ‘’bienvenue’’ écrit dessus. Elle s’en saisit et ouvrit la carte sur laquelle était inscrit dans une écriture dès plus jolie, un doux mot a son intention.

    ‘’ les fleures fanent-elles forcement un jour ?

    Non je ne crois pas.

    Car dès lors où mon regard c’est posé sur toi,

    J’ai su que ta beauté  serait eternel.

    Tu es l’exception rare : une fleure qui ne fanera pas. ‘’

    A peine sa lecture fut finit qu’elle ressentit un sentiment intense de joie. Cette joie qu’elle éprouvait était plus connue sous le nom d’amour. Le tutoiement avait été utilisé de façon intime et non par manque de respect. Aucune signature n’avait été posé.Cependant, Kyanda savait de qui ce cadeau provenait. Lorsqu’elle voulut ouvrir le paquet, quelqu’un frappa de nouveau a la porte. Kyanda se precipita pour ouvrir. Devant elle se tenait une jeune fille qui lui semblait pas inconnu. En effet, cette jeune fille kyanda l’avait aidée il y a à peine une heure.

    -          Sya Monorde, annonca kyanda.

    -          Juste Sya, corrigea l’adolescente.

    -          Puis je vous aider ?

    Sya regardait la princesse avec une reelle admiration.

    -          Ou souhaitiez-vous me dire quelque chose ? Ajoute kyanda.

    -          Je vous pris d’escuser ma présence, habillez vous et si vous avez un peu de temps à me consacrer par la suite je vous en serai reconnaisssante. J’aurai quelques questions à vous poser.

    Kyanda ne se fitpas prier et alla se vêtir de la robe de son grand père derriere un rideau dans un coin de la pièce. Elle attacha ses cheveux encore humide avec un pinceau en bois fin. Elle admira la robe blanche et doré sur elle. Elle était parfaite. Prête, elle alla se poser au coté de la petite blonde.

    -          Escusez-moi de la duretée de mes paroles précédemment, commenca Kyanda.

    -          Une princesse n’a pas a présenter d’escuse a une personne de mon rang…

    Kyanda la coupa.

    -          Une princesse est tout dabord une personne et lorsqu’une personne a des escuses a présenter, elle les présente. Et si vous me le permettez je souhaiterai que l’on se tutoit, si cela ne vous gêne pas, bien entendu.

    -          Ce serait un privilège ùais serai-je pas « mal vu » ?

    -          Par qui ?! Par la cour ?! Rigola kyanda. Si nous devenions amies cela vous importera t-il de savoir que ses femmes vous haïssent par simple jalousie ? Personnelement j’en serai plutôt fière.

    Sya lanca un sourir à son ainé et continua :

    -          Pense tu pouvoir extirper se masque ? Ce masque que l’on m’a imposé. Pense tu possible d’être libre ?

    Les deux jeunes femmes se regardaient plongeant leurs regard l’un dans l’autre comme pour verifier la sinceritée des paroles qu’elles prononceaient. Apres plusieurs minutes  de silence, kyanda retira son pendentif dissimulé sous sa robe. Une chaine en or avec un rubis incrusté. Elle tendit sa main laissant la paume ouverte. Sya, elle, défit une chaine en or mais sur laquelle était disposée un emeraude. Elle sera la main de kyanda. Une sorte de feu d’artifice éclata autour d’elles, le bruit exterieur s’arreta, lapièce entiere se mit a trembler. Une bougie, une commode, le rideau du lit tombèrent à cause de la secousse.


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