•  Jadis, au temps de la magie noir et de la magie blanche, des camis et des narès, vivait une jeune fille. Cette jeune fille appelé Blanca ne pratiquait ni magie blanche ni magie noir, pour elle les camis et narès étaient deux puissances inconnues. Elle travaillait aux champs avec sa mère. Ses deux frères, eux, travaillaient au bois avec leur père. Blanca n’étais pas son vrai nom mais elle était nommée ainsi à cause de sa chevelure blanche et de ses yeux gris clairs. C’était une demoiselle polie, honnête, gentille. Il lui arrivait d’être un peu lunatique mais c’était bien rare. 

     Un soir de décembre, alors qu’elle rentrait à son village accompagnée de sa mère, elle vit sur la place centrale un homme –Surement un envoyé du roi-  faire un discoure. 

     «  Suite a une prémonition d’une vestale, le roi sylon donne ordre d’exécuter Mademoiselle Ariane Alix Emera. »

     Tous les habitants présents se tournèrent vers Blanca. Un homme âgé s’avança et dit calmement :

    «  - Fuyez, sauvez vous avant qu’il ne soit trop tard.

    - Mais pourquoi ?! Qu’ai-je fait ?! Demanda telle.                                 

    -  Blanca, vous détenez le pouvoir de la glace et cela affole bien le roi. »

    Elle partit en courant, laissant quelques larmes lui échapper. Derrière elle se tenaient immobile l’ensemble de la population. Personne ne comprenait.                                                                             Blanca poussa violement la porte d’entrée de sa petite demeure qu’elle devait après en quitter. Elle fit son sac rapidement, embrassa ses deux frères ainsi que son père. Lorsqu’elle sortit, sa mère venait d’arriver. Elles s’enlacèrent longuement et sa mère lui chuchota a l’oreille :

     «  Ils te sauvent car tu es une personne bien. »

     Elle s’interrompu et reprit : « Ne change jamais. »

    Tom et jack n’avaient que sept ans et ne comprenaient pas la situation. Le père de Blanca se montrait fort en gardant sa tristesse en lui. La jeune fille partit laissant derrière elle sur le seuil de la porte sa famille. Elle tirait un traie sur sa vie.  

    La nuit tomba rapidement. Blanca n’avait que dix sept ans. Elle venait de passer sa majorité mais elle n’avait encore jamais dormi à la belle étoile. Elle décida de s’installer dans le bois proche de son village.  

     

    Au petit matin, elle fût réveillée par son père. Blanca le regarda surprise, ses yeux brillaient et elle voyait qu’il avait du mal a contenir ses larmes. Elle se leva et vit dans un arbre en hauteur devant elle, une petite cabane.

    -    là haut, tu seras en sécurité, lui dis son père avec sa voix grave, je t’apporterai une fois par semaine des provisions. 

    Blanca ne dit rien. Il s’en alla.

    Durant trois ans, Blanca avait vécu tranquillement mais cela faisait bientôt un moi que son père ne lui amenait aucune provision. Un moi qu’elle ne l’avait pas vu et rigolé avec lui. Elle décida de se rendre au village, personne ne pourrait la reconnaitre.

    Elle avançait caché derrière un voile pour dissimuler son visage, laissant apparaitre juste ses yeux. Elle s’arrêta. Devant elle s’étendait son ancien village en ruine. La guerre était passée par là.  Les maisons étaient brulées, pillées. Des dizaines de corps étalés partout. Elle avança plus vite, affolée et se retrouva devant sa maison. Elle poussa doucement la porte d’entrée qui tomba à son contact. Elle entra. Devant un premier cadavre avec un poignard planté en plein cœur. Elle s’enfonça un peu plus dans la sombre demeure. Deux nouveaux corps plus petits que le premier et un peu plus loin un quatrième. Sous ses yeux se trouvait sa famille assassinée.

    Quelqu’un, un homme, l’attaqua par derrière. Il serra le coup de Blanca avec son avant bras et enfonça une dague dans le dos de la jeune fille.

    «  - Cela fait trois longues années que nous te cherchons. Ils sont tous morts a cause de toi. » Chuchota l’homme a l’oreille de sa victime.

    C’était un militaire, un soldat, un envoyé du roi.  Il retira l’arme du corps sans vie et au moment ou il allait toucher le sol dans une flaque de sang, le corps se transforma en poussière blanche, froide et humide. Cette même poussière se mit à tomber du ciel.

    Au fil des années nous avons appelé cette poussière « neige » en oubliant entièrement sa provenance…


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique